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corazon
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16 novembre 2006

POR LA CARRETERA

Bientot trois semaines, le bon rythme commence a se mettre en place. C est bon d etre sur la route et de fonctionner selon ses envies du moment. Un certain Deleuze parlait d un devenir nomade... en ecuator es muy facil. Une petite envie de paysage nouveau et il suffit de sauter dans un bus. A l arrivee des gents toujours accueillant et pret a vous conseiller les meilleurs promenades du coin, une petite faim, pour trois $ on vous cuisine les viandes, poissons et fruit de l endroit. Muy bueno!. Et puis il y a une telle diversite entre les personnes et les paysages que c est toujours une surprise a l arrivee.

Stephane et moi  nous sommes donc alle dans les Andes nous promener autour de la lagune de Quilotoa, un lac vert niche dans un cratere(4000m). Nous avons pu en faire le tour en suivant el filo ( la crete) du cratere. Ne jamais ecouter un natif des montagnes dans son appreciation de la difficulte et du vide! Ce sejour a Quilotoa fut egalement l occasion de vivre avec une famille puisque nous etions les seuls voyageur dans l hotel tenu par un couple et ses cinq enfants.

Nous avons ensuite fait route sur Ambato, petite ville de province ou converge pour le marche les produits et les gents de toutes les montagnes a la ronde... et elles sont grandes et nombreuses.

Puis ce fut des envies de Cotopaxi... avec une ascension rendue impossible par la neige et les nuages.Ce fut l occasion de se promener dans la reserve naturelle du meme nom . Nous somme monte a 4800 au pied du volcan qui en fait 1000 de plus. L altitude commence alors a se faire sentir et on se surprend a etre essouffle tres rapidement.

En se moment je suis a Banos, une ville thermale sur les derniers contreforts des Andes avant la foret vierge. Au dessus de la ville le Tungurahua, un geant de 5000 m de haut en activite. La derniere coulee remonte a 2 mois et elle a emporte des maisons.Il y a des emanations de gaz et de gros nuages noirs qui descendent de ses flancs tout les soirs... cette presence du volcan est vraiment impressionnante . Encore plus lorsque l on est dans un orage sur ses flancs... Les habitants des maisons emportes bloquent la ville en  reclamant des aides de l etat. Ils dressent des baricades sur la route dans un climat bonenfant. Les commercants et les touristes font la gueule. Il y a toujours un touriste pour expliquer au manifestant que la greve ce n est pas une bonne chose... parce qu il a un avion a prendre... je n en reviens pas!

Des que cela se debloque nous devrions rejoindre la cote pour y rester un moment. Il est possible que suite au deuxieme tour de la presidentielle le pays se retrouve paralise pour un moment...comme cest apparemment a chaque fois...autant etre coince au bord du Pacifique.

Besos a todos y hasta luego. Alex

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Commentaires
F
'lut gars,<br /> ça semble dur...coincé en équateur...les boules...cuisine épicée, rythme de vie calé sur le rythme minimal de chacun, paysages de rêve...pas facile...<br /> Bon courage, tu as tout notre soutien...enfoiré,<br /> <br /> bisous,<br /> <br /> Francis et Beate
D
Heureuse de voir que tu te portes bien!! tu as l'air drolement content de vivre cette belle expérience! alors profites en a fond et continue de nous faire rêver!! tchao<br /> do
L
quel bonheur ce BLOG!!!!!je suis si contente que tout se passe bien et cette rencontre avec Stéphane, c'est extra! Prends soin de toi mon pote et à très vite!<br /> Lilie
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